Thomas More Project - 17.06.2009

Thomas More Project allie son et image

Thomas More Project ce sont cinq musiciens, deux VJ's et des DJ's réunis pour créer un collectif artistique qui sort des sentiers battus.

Après avoir passé dans de nombreux clubs, théâtres, cinémas et festivals, dont le Montreux jazz, le Cully jazz et le Jval Rock, le Thomas More Project est loin de s'arrêter. On les retrouvera samedi à l'Usine à gaz pour la Fête de la musique et le 22 juillet sur la scène du Détour au Paléo Festival. Petit entretien avec Mojo (guitare, clavier, voix)

Pourquoi avoir choisi le nom de Thomas More Project?

Thomas More était un humaniste anglais de la Renaissance qui avait travaillé sur l'utopie. L'utopie étant le thème du défi lancé par le ciné-club de l'UNIL, on avait choisi de prendre ce nom-là et c'est resté.

Depuis le temps que TMP existe, pourquoi ne pas avoir sorti un album?

On ne se considère pas comme un groupe car il y a les images, qui sont tout aussi importantes que la musique. L'un ne va pas sans l'autre.

Créer un album dénaturerait le concept de cette formation. Mais peut-être qu'on réalisera un DVD.

Et musicalement, comment vous décririez-vous?

On est en constante évolution. On a une base electro mais maintenant un batteur a intégré le collectif. Ce qui amène un son différent. C'est assez métissé, on passe par du rock, du break beat, du jazz, du funk...

Cet été vous jouez au Détour à Paléo. Qu'est-ce que cela représente pour vous?

C'est un bel aboutissement pour nous: jouer dans le plus grand open air de Suisse, sold out depuis plusieurs années. Même sur la plus petite scène, c'est un joli signe de reconnaissance.

Certains membres du groupe ont grandi et étudié dans la région de Nyon. Un rêve de gamin se réalise. On se rend à Paléo depuis longtemps et c'est un rendez-vous incontournable de l'été.

Ce festival représente énormément pour nous. Nous y avons vécu nos premiers concerts... le début de l'adolescence!

Isabelle Guignet
Photo DR
17.06.2009