Francis Cabrel - 27.07.2009

Publié le par La Côte - Culture

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Francis Cabrel:
"Je chanterai tous
les 25 ans"


Francis Cabrel était sans conteste l'un des artistes les plus attendus de cette 34e édition de Paléo. Et pour cause: cela faisait plus de 20 ans que les organisateurs tentaient de faire venir le Français sur la plaine de l'Asse. Sans succès. Discret et pratiquement absent des médias, l'interprète de Petite Marie a pourtant montré, samedi, qu'il n'avait rien à envier aux artistes surmédiatisés, une foule impressionnante s'étant massée devant la Grande scène pour l'écouter.


Une heure avant qu'il n'entame les premiers accords de La cabane du pêcheur, La Côte avait croisé l'artiste. Réservé mais néanmoins accessible, Francis Cabrel avait accepté de répondre à trois questions - pas plus! - à l'issue de son concert.


Promesse tenue: à deux heures du matin, l'auteur-compositeur-interprète nous retrouvait devant sa loge: alors, que voulais-tu me demander? lançait-il avec bonhomie. Et c'est en toute simplicité qu'il acceptait finalement de répondre à toutes nos questions.

Pourquoi avez-vous tant attendu avant de venir à Paléo, surtout au vu de l'accueil qui vous a été réservé ce soir?

Je ne chante jamais en été car je pars en vacances avec ma famille dans le sud, en Aquitaine. Ce qui m'a décidé, c'est que tout le monde m'a harcelé pour venir et que mon dernier CD marche bien. Nous avons également bien tourné l'hiver dernier et j'avais envie de poursuivre cette aventure. J'ai aussi dit que je chanterai tous les 25 ans en été!


On peut donc espérer vous revoir à Paléo dans 25 ans?

Oui! Mais j'ai un peu changé d'avis en ce qui concerne l'été. Cela me coûte de manquer des soirées sur la plage mais je prends trop de plaisir à jouer dans les festivals, comme cela a été le cas ce soir.

Toutes les générations étaient réunies devant la Grande scène pour vous écouter. Comment expliquez-vous votre succès et votre longévité, d'autant plus que vous vivez hors du star system et que vous n'apparaissez que très peu dans les médias?

C'est peut-être justement ça qui fait que ça marche. C'est une espèce de connexion silencieuse que j'ai dû tisser avec les gens qui aiment mes chansons. Mon public est comme moi, il n'a pas d'orgueil déplacé.

Qu'avez-vous encore à prouver aujourd'hui?

Montrer à mon public que je l'aime. Je pense que c'est quelque chose qu'il faut répéter souvent, et à intervalles réguliers.

Si votre carrière devait commencer aujourd'hui, pensez-vous que ce serait différent de ce que vous avez connu à vos débuts?

Ce serait pareil. Je n'ai jamais voulu réussir à tout prix et j'ai pris le temps qu'il me fallait. J'irais de petites salles en petites salles, et je verrai comment cela évolue.


CAROLINE GEBHARD
27.07.2009
PHOTO: Andrée-Noëlle Pot

Publié dans Musique

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